Le procès de Jean Grey – la review


proces jean grey.jpgJe suis à la ramasse, oui, je le sais!
J’ai cette mauvaise habitude d’entasser mes comics et de les laisser prendre la poussière jusqu’à ce que je décide de m’en faire une cure! Voilà pourquoi je m’attaque, aujourd’hui seulement, à la review du crossover All New X-Men/Gardiens de la Galaxie avec le procès de Jean Grey paru en décembre 2015 chez Panini Comics.

L’an dernier (déjà…) je vous avez fait part de mon avis bien senti sur le premier tome de la série Uncanny X-Men de Bendis et, entre temps, j’ai continué parallèlement sa lecture et celle de All New X-Men de mon coté. Force est de constater que mon impression sur la série est assez mitigée en se résumant en un imbroglio de fascination face aux intrigues et aux graphismes de qualité et de déception face à un potentiel sous-exploité se concentrant un peu trop à mon goût sur l’émoi général des X-Men envers une Jean Grey manipulatrice qui en devient détestable. Dans le tome 3 de Uncanny X-Men, nos jeunes mutants avaient soudainement disparu de la surface de la Terre et ce crossover s’inscrit dans la suite logique des événements passés.

jean-grey-trialD’abord, l’idée de mettre la jeune Jean  sur le banc des accusés pour répondre de ses crimes futurs est tout bonnement géniale ! Cela permet en outre de faire entrer sur le devant de la scène une panoplie de personnages qui, contrairement aux X-Men, refusent qu’un Phénix en puissance se promène dans la galaxie en toute impunité alors que son destin funeste est voué à se répéter, causant la désolation de plusieurs galaxies. Ainsi l’on voit apparaître au fil des pages les Gardiens de la Galaxie, les Starjammers, Spartax,etc… tant de personnages et de confrontations qui rendent cette lecture moins ennuyeuse que les précédents tomes de All New X-Men où les mutants étaient reclus dans une bulle communautariste. On a ainsi droit à des dialogues tantôt sérieux, tantôt joviaux, notamment entre le jeune Iceberg et les Gardiens de la Galaxie qui en feront sourire plus d’un!

jean-grey-trial-2Mais plus que tout, on sort de la rengaine que nous sortait Bendis depuis le début de son run qui donnait un relent de plat réchauffé. En caricaturant, ça donnait ça :

  • Tout le monde n’a d’yeux que pour Jean.
  • Jean est en colère. Énormément. Contre elle et contre le monde. Mais elle gère (et se croit tout permis).
  • Doit-on réexpédier les X-Men des origines dans leur ligne temporelle, bordel de merde?!

jean-grey-trial-3Mais là, on assiste à des changements notables : les choses bougent enfin (/!\ spoiler comme par exemple le jeune Scott qui rejoint son père dans l’espace), faisant que ce crossover constitue une véritable pierre angulaire dans l’ensemble du Marvelverse. En effet, comme l’a dit à juste titre Jean Grey : « Les X-Men écrivent une autre histoire. Inédite ». Mais peut-on réellement changer l’Histoire ou est-elle vouée à se répéter irrémédiablement telle une machine infernale? L’on peut également se demander jusqu’où cette excursion dans le futur dura, chaque seconde passée dans le présent perturbant le continnum temporel (étrange d’ailleurs que les changements ne soient toujours pas palpables, les multiples rebondissements que nous avons suivis jusqu’ici auraient du remodeler la réalité simultanément), et si Bendis ne joue pas avec le feu à force de sensationnalisme risquant, à terme, une déception de son lectorat (si ce n’est déjà fait…).

Côté graphisme, on a droit à une succession de planches et de covers de toute beauté, à couper le souffle! L’alternance entre Sara Pichelli et Stuart Immonen est propice à une régularité des dessins au fil des pages par leur proximité stylistique bluffante et presque troublante, ce qui place ce titre dans la continuité des séries X dont la popularité est due en grande partie à la renommée de ses dessinateurs. Pourvu que ça dure!

En bref. Moi qui songeais arrêter All New X-Men en pensant que Bendis s’était perdu dans les méandres de sa créativité, j’ai été contrainte de revoir ma décision et mon jugement sur le travail du scénariste. Alors que les précédents tomes devenaient un peu longuets avec des conclusions décevantes malgré des plots danstesques et des retournements de situation intéressants mais jamais entièrement approfondis, Le procès de Jean Grey rehausse le niveau avec un scénario mené d’une main de fer sans digression aucune.jean-grey-trial-panorama

Ultimate Universe #3- la review


Chose promise, chose due !

A quelques jours de la sortie du bimestriel Ultimate Universe #4, il est grand temps de revenir un poil en arrière pour rewiewer le numéro précédent paru chez Panini le 18 septembre et qui, malheureusement, aura fait bien du chemin avant d’arriver entre mes mains. Au sommaire de ce numéro : des muscles, des changements de style, des conclusions… eh oui, tout ça regroupé en une seule et unique revue, dans les épisodes 5 et 6 des séries de l’univers 1610, à savoir Ultimate Spider-man, Ultimate X-Men et Ultimate the Ultimates.

Ultimate Spider-man #5-6 : Rencontre en avant-première sur les toits de Brooklyn

De l’action, en voulez vous ? En voilà ! Brian Bendis, qui a préféré mettre le temps qu’il faut avant de lancer la machine, démarre ce 5° épisode sur les chapeaux de roues. Miles Morales se voit en effet confronté à Spider-woman lors d’une rencontre musclée,  puis à Nick Fury et ses Ultimates pour finalement faire ses preuves dans les pages qui suivent. Ce déroulement d’actions lui vaudront une place, bien que temporaire, au sein du SHIELD. Afin de lui donner son approbation quant au choix de son surnom, Nick Fury offre à Miles sa toute première combinaison moulante officielle et c’est ainsi que le « nouveau Spider-man » se lance dans les rues de Brooklyn ! De son côté, Sara Pichelli produit toujours des merveilles tandis que Chris Samnee, malgré son style très plaisant, crée une rupture visuelle assez nette dès l’épisode suivant. L’épisode en question n’est d’ailleurs pas des plus excitants : Miles fait ses débuts en tant que spider-man et la popularité le guette, au détour d’un bureau de journal et d’une prison au Mexique. 8/10

Ultimate X-Men #5-6 : Seul le mensonge peut protéger la vérité

« Mon titre favori », c’est une phrase que je répéterais encore et encore. Dans ces épisodes, Nick Spencer nous montre clairement qu’il sait où il nous mène et nous offre une conclusion des plus intéressantes. Jimmy et sa portion de mutants arrivent à destination pour stopper la folie du lieutenant Stryker et c’est seulement sur place qu’ils découvrent que ce dernier a un allié dans leur propre équipe. Flash-backs à l’appui, on assiste à de nombreuses révélations et (spoiler alert) c’en est fini du problème Stryker même si on risque de réentendre parler de lui très prochainement. Mais le véritable plus de ces épisodes, en plus du passé au service du récit, ce sont les répercussions qu’a la mini-série Hawkeye (assez indispensable finalement) sur les Ultimates X-Men. Côté graphique, Paco Medina ne déçoit bien qu’il soit aidé par Carlo Barberi au cours du 6° épisode, qui adopte un style très semblable mais en deçà de celui de son collègue. Mis à part çà, Ultimate X-Men est une série trop géniale et 2 mois d’attente, c’est beaucoup trop long. 8,5/10

Ultimate the Ultimates #5-6 : Un monde qui ne tourne pas rond

Hickman et moi, ça fait deux. Autant j’aime les histoires complexes avec des détails à droite à gauche, autant, lorsque c’est excessif, ça peut devenir lassant. Dans ces épisodes, les Ultimates sont dispersés un peu partout dans le monde pour régler leurs propres affaires. En résumé, ça donne : Le Faucon à la découverte de la cité de Red Richards, Tony Stark face à la Bourse, Captain America méditant dans le désert du Nouveau-Mexique, Thor en pleine déprime, Spider-woman sur le cas Morales (rencontre dans Ultimate Spider-man #5), Captain Britain en prise avec ses problèmes personnels, Nick Fury en pleine réflexion… Tant d’éléments qui font que ces épisodes seront oubliés aussitôt la revue fermée. A la fin de celle-ci, Christian Grasse annonce un changement majeur dans la série avec le crossover Divided We Fall, en espérant que le tout soit un peu plus captivant. Tout comme les autres titres Ultimate, Esad Ribic partage la vedette au dessin avec Brandon Peterson, sauf que là, le changement ne se voit quasiment pas (le +). 5/10

PS : J’aimerais également clarifier un point qui remonte à trèèès loin dans le passé. A l’occasion d’un de mes derniers comics strips, j’ai poussé une (mini-)gueulante contre Panini à cause du retard de ses revues mais je me suis retrouvé dans une situation similaire avec Urban. J’envoie donc mes plus plates excuses à l’éditeur italien, d’autant plus que, maintenant, les lecteurs sont rois dans leurs contrées (Spider-men sera édité en une seule fois, jugez plutôt !). Au final, j’ai appris il y a peu que le réseau de distribution connaissait des turbulences… fallait me le dire plutôt, j’aurais pas gaspiller autant d’encre !

Ultimate Universe #2- la review


Après un premier numéro des plus plaisants et deux longs mois d’attente, Ultimate Universe revient dans son bimestriel Paninnien, accompagné des trois séries phares de l’univers 1610. Ce second numéro comportent les épisodes US #3-4 de Ultimate Spider-man (Bendis, Pichelli), Ultimate X-Men (Spencer, Medina) et Ultimate the Ultimates (Hickman, Ribic).

Ultimate Spider-man #3-4 : De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités

Dans le précédent numéro, nous avions laissé Miles Morales scotché au plafond de sa chambre. C’est dans ce même lieu que nous le retrouvons en début d’épisode, brusquement rejoint par son meilleur ami. Assez troublés par l’apparition de tels pouvoirs, les deux ados remontent alors à l’origine du problème : l’araignée chez l’oncle de Miles. N’ayant laissé aucune trace dans son appartement, ce dernier a pris la fuite. C’est dans les pages qui suivent que nous assistons aux débuts on ne peut plus héroïques du garçon, en plein jour, au milieu de la foule, à cause (grâce ?) d’un incendie… Suite à sa rentrée à la Brooklyn Visions Academy, le titre prend beaucoup plus d’ampleur. En effet, Brian Bendis a eu la bonne idée d’introduire à son scénario un retour sur la mort de Peter Parker qui influencera, puis motivera Miles Morales à porter le costume de spider-man. Concernant le graphisme, Sara Pichelli s’en sort toujours à merveille comme si elle était née pour dessiner Ultimate Spider-man ! En tout cas, suite à l’arrivée d’une belle masquée, les prochains épisodes promettent d’être musclés. 8/10

Ultimate X-Men #3-4 : Face aux péchés des hommes, la parole de Dieu ne tarit pas

Je radote peut être mais le titre Ultimate X-Men sort vraiment du lot ! On retrouve ici un Paco Medina toujours en forme qui signe des planches extrêmement soignées et dynamiques. Notons également une superbe mise en page qui rend honneur au scénario. Nick Spencer de son côté monte l’ambiance d’un cran et s’aide de flash-backs récurrents pour justifier les ambitions du révérend Stryker et prévoir par la suite une possible trahison dans le camp des mutants. Après avoir sauver Malicia des griffes des sentinelles, Kitty et son équipe retournent dans leur refuge et y rencontrent des mutants s’étant échappés d’un camp.  L’un d’entre eux est gravement blessé (Jimmy Hudson) et convainc Bobby (Iceberg), Johny (la Torche) et Malicia d’aller à la rescousse d’autres mutants en captivité. L’entêtement de Kitty face aux situations présentes fait naître en ses coéquipiers un certain agacement qui tourne rapidement au vinaigre… Le moins qu’on puisse dire, c’est que la suite promet d’être intrigante. 9/10

Ultimate the Ultimates #3-4 : En étant bien accompagné, la foi ne peut que perdurer

Après deux premiers épisodes assez décevants pour un titre de cette envergure, Ultimate the Ultimates reprend du poil de la bête en étant d’un coup beaucoup plus abordable. En effet, Jonathan Hickman avait mis en place trois intrigues simultanément (Asie du sud-est, Uruguay, Allemagne) dans le numéro précédent, ce qui rendait la lecture du titre quelque peu agaçante. Ici, seule une est préservée, la plus complexe bien évidemment : les enfants de l’atome. Même si je continue sérieusement à me demander quelle sera la conclusion finale de Ultimate the Ultimates, les épisodes US #2 et 3 ont l’avantage de rendre le titre plus attrayant et intéressant. Les vengeurs sont réunis dès le début de l’épisode auprès de Nick Fury et ne cessent d’accumuler les défaites face à cette imminente menace. Thor, suite à la chute d’Asgard, tente de relever la tête et de venger son royaume mais n’en ressort que davantage déchu… Petit bémol cependant au niveau du graphisme, les dessins d’Esad Ribic de qualité plus médiocres qu’au tout début, mais qui ne gâchent en aucun cas la lecture. Si le duo continue dans cette direction, le titre pourrait remonter dans mon estime. 6/10

Ultimate Universe #1- la review


Avant de chroniquer Ultilmate Universe #2 paru mardi dernier, je vais faire un rapide arrêt sur le numéro 1 sorti chez Panini le 15 mai dernier. Ultimate Universe #1 était la première revue consacrée à l’univers Ultimate post-reboot de chez Marvel. Panini a ici regroupé deux épisodes des 3 titres les plus attendus de cet univers parallèle, à savoir : Ultimate Spider-man de Brian Bendis et Sara Pichelli ; Ultimate X-Men de Nick Spencer et Paco Medina ; et Ultimate the Ultimates de Jonathan Hickman et Esad Ribic.

Ultimate Spider-man #1-2 : Qui est Miles Morales ?

Alors que la version Ultimate de Peter Parker s’est vue rejoindre oncle Ben dans la série de Brian Bendis et Mark Bagley, le titre rebooté, dorénavant sous les crayons de Sara Pichelli, est prometteur. La série nous plonge dans un laboratoire, celui de Norman Osborn. Toujours à la quête de la formule derrière les pouvoirs de Peter Parker, il dévoile le fait qu’il est le créateur de Spider-man à un de ses chercheur et lui confie l’ingrate tâche de lui retrouver la formule. Le soir même, un cambriolage à lieu et une araignée s’échappe du laboratoire… Brooklyn, New York. Nous suivons la vie d’un jeune adolescent, Miles Morales, futur détenteur du masque du tisseur (aucun spoiler, tous les plus grands journaux en ont parlé à travers le monde) qui se verra conférer des pouvoirs arachnéens. Différents de son prédécesseur, tant sur le plan familiale que sur ses pouvoirs, Miles Morales devra nous convaincre sur le long terme pour savoir s’il est le digne successeur de Peter Parker. Les deux premiers épisodes servent donc d’introduction et mettent bien en place l’univers dans lequel Miles va progresser. La patte de Bendis au scénario et le trait de Pichelli aux dessins, collent parfaitement à ce titre, en espérant que la suite soit de la même volée. 8/10

Ultimate X-Men #1-2 : Jusqu’où les choses peuvent-elles changer ?

De tous les titres proposés dans cette revue, Ultimate X-Men a eu mes préférences (c’est mon penchant pour les X-Men qui ressort). Superbement bien orchestré par Nick Spencer et Paco Medina, les mutants sont face à une situation presque apocalyptique. Les autorités sont toujours derrières eux et des fanatiques les traquent (Stryker et ses sentinelles en tête de liste). Les mutants sont hors-la-loi et se sont dispersés. Certains restent cachés de la société, d’autres sont emprisonnés dans des camps… C’est dans ce contexte que le premier numéro du titre démarre avec une scène qui donne d’emblée le ton à la série. La narration est excellente et le graphisme suit avec brio. Si Spencer et Medina continuent sur cette lancée, je leur vouerais un culte jusqu’à la fin des temps ! 9/10

Ultimate the Ultimates #1-2 : Les enfants de l’atome, plus forts que les dieux ?

Les deux premiers épisodes commencent sur les chapeaux de roues et le moins qu’on puisse dire, c’est que les débuts de la série sont un peu confus et décevants. En effet, face aux crises ingérables à l’échelle mondiale, Nick Fury fait appelle aux vengeurs, déjà dispersés aux 4 coins du monde. Au final, le scénario de Jonathan Hickman se résume à de l’action, trop d’action, et beaucoup de bagarres. Pour un premier numéro, Ultimate the Ultimates ne remplit pas sa part du contrat en n’étant pas abordable par un néophyte. Visuellement par contre, c’est pratiquement un sans faute pour  Esad Ribic qui signe des planches extrêmement soignées. Un constate très fort donc entre le récit et le graphisme, dommage. Hickman aurait pu fournir mieux, d’autant plus que le rythme est tellement rapide que j’ai cru à une possible conclusion (spoiler alert) après la chute d’Asgard : les enfants de l’atome sont maîtres du monde et rien ne peut les arrêter (d’ailleurs, je le pense réellement. Qui va réussir à se frotter à une telle équipe ?)4,5/10

Ultimate Universe #2- la preview


N’ayant jamais suivi l’univers Ultimate jusqu’au reboot de celui ci l’an passé, j’attendais patiemment la sortie d’Ultimate Universe #1 en juin dernier. La bonne idée de Panini a été de regrouper les histoires phares de cet univers parallèle en une seule et même revue sortant bimestriellement en kiosque. La qualité est au rendez-vous pour Spider-man (Bendis, Pichelli) et les X-Men (Spencer, Medina), même si un peu moins pour The Ultimates (Hickman, Ribic) qui se révélait être un bordel pas possible (je m’attellerais à la review de ces titres lorsque j’en aurais un peu plus la force). Gros bémol tout de même, les couvertures assez moches de  Kaare Andrews qui vous envoient en pleine figure une gifle de disproportion. Cela dit, les lecteurs francophones pourront donner leur verdict sur la bonne ou mauvaise continuité de ces titres, le 17 juillet prochain avec Ultimate Universe #2.

Ultimate Comics : Spider-Man (#3-4) :

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Ultimate Comics : X-Men (#3-4) :

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Ultimate Comics : Ultimates (#3-4) :

NYCC : le panel 100% féminin de Marvel


Et oui cette année, Marvel a réservé à ses artiste féminins (dessinatrices et scénaristes) un panel leur étant consacré pour parler aux lecteurs, et plus précisément aux lectrices. Les animatrices ne sont autre que Jeanine Schaefer, Colleen Coover, Kelly Sue DeConnick, Sara Pichelli, Emma Rios, Marjorie Liu, Lauren Sankovitch, Sana Amanat et Ellie Pyle. A elles toutes, elles disputent sur le sujet très sensible qu’est la diversité dans les comics et la place des femmes dans cette industrie plus que complexe. Moi je dis que le contrat est rempli pour ce petit comité et qu’il ne manque plus qu’à Marvel de faire bouger les chose et d’accorder un peu plus de place aux femmes dans le métier, parce que des douées, il yen a croyez moi !

J’ai longtemps hésité à vous traduire l’article de Newsrama ou l’intégralité du panel grâce au live blog et j’ai finalement décidé de piocher des petits bouts à droite à gauche qui m’ont plu et que j’ai approuvé. Seulement voilà, par faute de temps, de courage et de compétences, il va falloir que vous vous contentiez des répliques en anglais… Sorry.

  • Colleen: Gender diversity is a problem, but it stems from the problem of diversity within the genre. A lot of the same genre of super hero comics. Takes more than talent and desire. Takes hard work. Discipline. Emphasis on getting qualified women interested. Can there be a super hero comic with some romance? Too much homogeny in the super hero genre. Any funky humor titles?
  • Liu : There are enough women that I know that are obsessed with super heroes…that the barrier wasn’t the genre but more the sense that it was a boy’s club. How to get that foot in the door. There’s this perception that it’s easier for men. (The perception itself almost creates the barrier.)
  • Sana : Getting into the boy’s club. It’s not that you can’t because you can’t. But there is this sort of fanboy mentality (you don’t know as much as we do) that is very intimidating. As someone new to comics but also as a female. (Talk in language you might not understand completely. But I love Rogue. I love Gambit. What can we talk about?)
  • Q : Have the artists on the panel ever been told you draw like a girl? Sara : At the very beginning of my career. Very first compliment I got from a prominent writer: “She’s very good, she draws like a male.”
  • Colleen : Seek out women creators, who are working on their own comics. And do it consistently and do it for love. Show you’re a professional and you can get it done. And hopefully everybody will buy your stuff!
  • Q : How do you as editors deal with the objectification of women in comics ? Jeanine : The male gaze exists. Kelly Sue: Male gaze is a pervasive issue. Women in Comics panels are important and interesting but the panels should be populated by academics and such who can speak freely about these things. Me, I’m on contract, so I don’t wanna bite the hands that pay my mortgage. But it’s undeniable that it is an issue across comics. (There was this book I wrote where this thing was happening and the art was so bad that we just ended up putting word balloon over the woman’s butt.) When we’re contorting women into ridiculous highly sexualized…
  • Q : Any opportunities in freelance media like webcomics for there to be a stronger female influence? Easier to get in the industry? Colleen : I think it will (it’s too early to tell). I work in a studio with other web comic ladies and I know they are very happy on the web. It’s where a lot of the new talent comes from.