X-Force t.1&2 – la review


x factor 2Depuis toujours, il y a deux versions des X-Men que j’adore : ceux candides et joyeux des origines, dû à ma nostalgie pour la série animée X-Men : Evolution et ceux plus sombres, pragmatiques et un poil psychotiques que j’ai pu côtoyer durant le crossover Dark Reign. Mais en grandissant, les goûts évoluent et s’affirment, et l’ennui naît en moi lorsque je lis des comics où les personnages principaux, certes attachants, sont dépeints comme naïfs et utopistes dans le seul but de nourrir notre soif d’ordre et de manichéisme. Or, le monde est complexe, c’est un fait. Tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil. Les gentils ne gagnent pas toujours et les gentils ne sont décidément pas si gentils que ça.
Et c’est en retranscrivant cette complexité que les comics deviennent tout simplement passionnants. Ce qualificatif sied à la perfection à Uncanny X-Force qui est, sans conteste, ma meilleure lecture de l’année!

D’abord, une rétrospective s’impose puisque Panini, toujours fidèle à lui-même, a tendance à foudre en l’air une timeline censée être un minimum linéaire par une planification de ses parutions bordélique. En effet, les deluxes La Solution Apocalypse et La Saga de l’Ange Noir sont parus entre 2010 et 2012 en VO, soit avant Avengers vs X-Men qui lui, paradoxalement, a été publié par Panini en 2013 . Ça fait un bail, hein?! Souvenez-vous de ma review de Wolverine & the X-Men : Bienvenue chez les X-Men sur UMAC où je me questionnais sur ce qui était arrivé à Angel et qui diable était ce Génésis?! Par souci de cohérence et de compréhension (et parce que je vous suis toute dévouée), je m’étais spoilée la fin de la Saga de l’Ange Noir… Du coup, connaissant déjà la fin de toute cette épopée, cette lecture avait surtout pour but d’apporter de la lumière sur des zones d’ombre qui avaient un peu amoindri le  plaisir de mes précédentes lectures.
Mais bon, on ne peut pas trop en vouloir à Panini. Primo, parce qu’on n’a pas vraiment le choix si l’on veut lire des comics estampillés Marvel. Et deuxio parce qu’au final, on a eu droit à deux deluxe bien garnis de qualité.

xforce 4Dès le premier épisode Le premier jour du reste de ta vie, Remender donne le ton : le récit sera centré sur Apocalypse, et, par conséquence, Angel y jouera un rôle crucial ayant été, par le passé, un de ses larbins, un Cavalier de la Mort. De fait, il réunit dans la X-Cave son équipe de mercenaires constituée de Woverine, Psylocke, Fantomex et Deadpool, afin de s’occuper de la sale besogne pour que personne d’autre n’ait jamais à le faire, et ce, quitte à commettre l’impardonnable… En effet, la X-Force est bien décidée à en finir avec Apocalypse et à s’assurer qu’aucune nouvelle ascendance de son règne ne soit possible. Mais après avoir mis sur la touche ses derniers Cavaliers, les mercenaires se découvrent un cœur tendre face à un Apocalypse mini format. Moment de faiblesse pour tout le monde jusqu’à ce que Fantomex y mette fin en appuyant sur la gâchette sous la stupeur générale. Son geste aura des conséquences alors insoupçonnés puisque cela conduira à faire de Warren le nouvel hôte d’Apocalypse, en conclusion de quoi on retrouve un Angel amnésique et presque biblique après avoir été transpercé par l’épée psionique de sa chère et tendre.
Entre temps, la fine équipe tente de sauver Utopia dont l’existence est menacée par les Reavers et d’arracher le Monde d’où provient Fantomex des mains de soldats Deathlocks… Rien que ça!uncanny_x_force_11_cover_by_diablo2003-d3gkp3y.jpgMais l’intérêt de cette série réside notamment dans des intrigues croisées faisant référence à des récits antérieurs, voire même à d’autres dimensions puisque nos mercenaires ont été contraints de faire alliance avec des mutants de l’Ère d’Apocalypse pour sauver leur compère. De plus, j’ai particulièrement aimé le développement de la relation qu’entretiennent Angel et Psylocke, cette dernière tentant d’extirper Warren des griffes d’Archangel par un travail télépathique faisant remonter à la surface de nombreux souvenirs, nous dépeignant un personnage complexe et déchiré, suscitant l’émoi du lecteur face à un destin volé…
Mais plus que tout, Uncanny X-Force apporte son lot de réponses sur ce qui est advenu à Angel, sur l’identité de Génésis, clone à l’image d’Apocalypse, et sur le mystérieux retour de Diablo sur la Terre 616, venu tout droit de l’Ère d’Apocalypse pour traquer ses copains ayant prêté allégeance à Apocalypse.

En bref. Uncanny X-Force constitue un véritable whole package avec un scénario bien ficelé, diablement efficace et totalement salvateur pour les amoureux de l’univers mutant et des graphismes contrastés et réalistes signés par des artistes de génie (Mark Brooks, Jerome Opena, Esad Ribic)

PS : La « future » (tout est relatif) X-Force par Phil Noto. C’est cadeau !xforce phil noto.jpg

Le procès de Jean Grey – la review


proces jean grey.jpgJe suis à la ramasse, oui, je le sais!
J’ai cette mauvaise habitude d’entasser mes comics et de les laisser prendre la poussière jusqu’à ce que je décide de m’en faire une cure! Voilà pourquoi je m’attaque, aujourd’hui seulement, à la review du crossover All New X-Men/Gardiens de la Galaxie avec le procès de Jean Grey paru en décembre 2015 chez Panini Comics.

L’an dernier (déjà…) je vous avez fait part de mon avis bien senti sur le premier tome de la série Uncanny X-Men de Bendis et, entre temps, j’ai continué parallèlement sa lecture et celle de All New X-Men de mon coté. Force est de constater que mon impression sur la série est assez mitigée en se résumant en un imbroglio de fascination face aux intrigues et aux graphismes de qualité et de déception face à un potentiel sous-exploité se concentrant un peu trop à mon goût sur l’émoi général des X-Men envers une Jean Grey manipulatrice qui en devient détestable. Dans le tome 3 de Uncanny X-Men, nos jeunes mutants avaient soudainement disparu de la surface de la Terre et ce crossover s’inscrit dans la suite logique des événements passés.

jean-grey-trialD’abord, l’idée de mettre la jeune Jean  sur le banc des accusés pour répondre de ses crimes futurs est tout bonnement géniale ! Cela permet en outre de faire entrer sur le devant de la scène une panoplie de personnages qui, contrairement aux X-Men, refusent qu’un Phénix en puissance se promène dans la galaxie en toute impunité alors que son destin funeste est voué à se répéter, causant la désolation de plusieurs galaxies. Ainsi l’on voit apparaître au fil des pages les Gardiens de la Galaxie, les Starjammers, Spartax,etc… tant de personnages et de confrontations qui rendent cette lecture moins ennuyeuse que les précédents tomes de All New X-Men où les mutants étaient reclus dans une bulle communautariste. On a ainsi droit à des dialogues tantôt sérieux, tantôt joviaux, notamment entre le jeune Iceberg et les Gardiens de la Galaxie qui en feront sourire plus d’un!

jean-grey-trial-2Mais plus que tout, on sort de la rengaine que nous sortait Bendis depuis le début de son run qui donnait un relent de plat réchauffé. En caricaturant, ça donnait ça :

  • Tout le monde n’a d’yeux que pour Jean.
  • Jean est en colère. Énormément. Contre elle et contre le monde. Mais elle gère (et se croit tout permis).
  • Doit-on réexpédier les X-Men des origines dans leur ligne temporelle, bordel de merde?!

jean-grey-trial-3Mais là, on assiste à des changements notables : les choses bougent enfin (/!\ spoiler comme par exemple le jeune Scott qui rejoint son père dans l’espace), faisant que ce crossover constitue une véritable pierre angulaire dans l’ensemble du Marvelverse. En effet, comme l’a dit à juste titre Jean Grey : « Les X-Men écrivent une autre histoire. Inédite ». Mais peut-on réellement changer l’Histoire ou est-elle vouée à se répéter irrémédiablement telle une machine infernale? L’on peut également se demander jusqu’où cette excursion dans le futur dura, chaque seconde passée dans le présent perturbant le continnum temporel (étrange d’ailleurs que les changements ne soient toujours pas palpables, les multiples rebondissements que nous avons suivis jusqu’ici auraient du remodeler la réalité simultanément), et si Bendis ne joue pas avec le feu à force de sensationnalisme risquant, à terme, une déception de son lectorat (si ce n’est déjà fait…).

Côté graphisme, on a droit à une succession de planches et de covers de toute beauté, à couper le souffle! L’alternance entre Sara Pichelli et Stuart Immonen est propice à une régularité des dessins au fil des pages par leur proximité stylistique bluffante et presque troublante, ce qui place ce titre dans la continuité des séries X dont la popularité est due en grande partie à la renommée de ses dessinateurs. Pourvu que ça dure!

En bref. Moi qui songeais arrêter All New X-Men en pensant que Bendis s’était perdu dans les méandres de sa créativité, j’ai été contrainte de revoir ma décision et mon jugement sur le travail du scénariste. Alors que les précédents tomes devenaient un peu longuets avec des conclusions décevantes malgré des plots danstesques et des retournements de situation intéressants mais jamais entièrement approfondis, Le procès de Jean Grey rehausse le niveau avec un scénario mené d’une main de fer sans digression aucune.jean-grey-trial-panorama

Misfits : équipe de super badasses


bannière misfits.jpgPrésentée par une amie, véritable as en matière de séries TV, Misfits est jusqu’ici une des séries dont le souvenir me reste agréable malgré de nombreux défauts tout du long. L’univers singulier créé par Howard Overman avait fait sensation dès la diffusion de la saison 1 en 2010 en enchaînant nominations et taux d’audience record, à tel point que la Warner Bros et Schwartz’s Fake Empire ont racheté les droits de la série en 2011 pour faire un remake américain (argh…), actuellement en production.

stormPouvoir. Suite à un orage qui a frappé la ville, beaucoup d’individus et notamment les cinq adolescents condamnés à des travaux d’intérêt général dont nous suivons les péripéties, se retrouvent dotés de pouvoirs en lien avec leur histoire personnelle (Simon qui se sent invisible finit par le devenir, Aisha aime plaire et peut donc séduire les hommes seulement en les frôlant, Curtis espérant quant à lui remonter le temps pour éviter de se faire prendre pour possession de drogue, Seth ancien dealer de drogue, deale des pouvoirs). Malheureusement le parallèle entre le pouvoir des individus et leur passé respectif est moins mis en avant par la suite avec davantage de personnages qui font surface, limitant l’approfondissement des principaux.

L’orage a donc déclenché toute une panoplie de pouvoirs, plus insolites les uns que les autres. Il est clair que les scénaristes ont pris plaisir à les attribuer, certains étant franchement farfelus! Que dites vous d’un palmarès des pouvoirs (totalement subjectifs)?

  • Le meilleur : Voler, évidement!(possédé par Sam, épisode 2 saison 5)
  • Le pire : la lactokinésie dans l’épisode 6, saison 2. Si vous avez une intolérance aux produits laitiers, ne regardez jamais cet épisode. Sincèrement, vous allez gerber !
  • Le plus utile : pour être réaliste, le pouvoir de guérison (Daisy, épisode 6 saison 2),  quitte à se salir les mains (cf. Nathan qui lui demande de le guérir d’une IST)
  • Le plus inutile : se transformer en tortue.
  • Le plus WTF : enlever le pouvoir des autres en les baisant, qu’ils soient consciencieux ou non. Et ce, même dans les airs (cf le dernier épisode).
  • Le plus tragique : retourner les choses (y compris la peau, ce qui est assez glauque) ou s’attirer des accidents (mais bon, vu ma chance en temps normal, vaut mieux que je passe mon chemin).

misfits 2Meurtre. Les délinquants de la saison 1 commettent le meurtre originel et ouvrent de fait la voie à une succession d’autres. En effet, leur éducateur spécialisé souffrant de pulsions nerveuses devient, suite à l’orage, incontrôlable. Les cinq délinquants n’ont donc d’autres choix que de le tuer pour éviter de finir comme leur sixième compère qui aura décidément eu une très brève gloire à l’écran. Et cela se répétera sur les quatre autres éduc’ spé qui se chargeront d’eux (le 2nd meurt suite à une dissension avec Simon, le 3ème se fait poignarder involontairement par Kelly dans un état comateux, le 4ème fera une apparition encore plus courte que le délinquant n°6 en se faisant mordre par une meute de pom pom girls zombies). Seul le cinquième survit (Alléluia !). C’est vraiment ce qui m’a le plus marquer dans Misfits : la banalisation du meurtre. Tuer devient un acte anodin et c’est la répétition de ces scènes qui rendent en grande partie la série comique car totalement irréaliste: les délinquants ne s’étonnent même plus de  leurs actes (dans le dernier épisode notamment), et s’installe rapidement une routine. Plus de stupeurs ni de causettes après un meurtre, on va chercher les pelles, on creuse, on ensevelit le corps et puis s’en va. Le seul souci qui se profile à l’horizon est que le bois environnant voit sa place libre se réduire drastiquement, ce qui n’est pas de bonne augure pour l’enterrement des futurs victimes (faudrait peut-être penser à incinérer les corps à ce moment là…).

misfits 3Casting. Je ne connaissais aucun acteur en débutant la série, mais j’ai ouï dire que Iwan Rehon (Simon) était un habitué de Games of Thrones (que je n’ai pas vue, ne me tapez pas sur les doigts !) et que Robert Michael Sheehan (Nathan) y avait également fait une brève apparition.
Outre cela, j’ai trouvé que les rôles avaient vraiment été bien distribués, chaque visage reflétant d’emblée la personnalité du personnage (un grand big up pour pour Lauren Socha qui interprète Kelly Bailey!).
J’ai été cependant relativement déçue par le fait que l’acteur Robert Michael Sheehan, incarnant Nathan à l’écran, ait disparu au détour de la saison 3 pour être finalement rapidement remplacé par un connard du même acabit, Rudy (Joseph Gilgun).

Personnages. Souvent vulgaires, certaines scènes mettent mal à l’aise et on prie pour que notre route ne croise jamais la leur (ne serait-ce que pour favoriser nos chances de survie). Loin d’être intrinsèquement mauvais, les personnages ont cependant tous un penchant autodestructeur et anarchique, forçant leur solitude. Heureusement qu’au fil des épisodes, ils deviennent un peu plus matures et attachants(si si, un tout petit peu vous dis-je!).

Mais je crois que le plus comique dans cette affaire, c’est qu’ils puissent s’imaginer former une équipe de super-héros alors qu’ils ont sur la conscience plus de sang que la majorité des criminels. M’enfin, on peut toujours se recycler… La Suicide Squad l’a bien prouvé.super.jpg

En bref. C’est une série que j’ai littéralement dévorée (5 saisons en 2 semaines durant les cours, voyez un peu ça !). Pour résumer Misfits en une seule phrase, ça donne ça : une excellente première saison qui démarre sur les chapeaux de roues et puis ensuite y’a tout le reste… Les saisons se dégradant petit à petit et chacune peinant à relever le niveau de la précédente. Mais il y a des plaisirs coupables et Misfits en fait partie. Et quand bien même ça devient vite longuet, répétitif et lourd, l’intrigue vaut le détour!

[Diffusée de 2009 à 2013 en VO, Misfits comporte en tout cinq saisons, 37 épisodes au total, d’environ 45 minutes chacun.]

Des nouvelles d’outre-tombe


aquaforest_by_loish-d7vjup0 (1)Bon, alors, je sais que ce post ne sera probablement lu que par des âmes égarées qui se sont malencontreusement retrouvées sur mon blog. Mais, je tiens quand même à donner signe de vie au cas où certains s’inquiéteraient (bah quoi, on est toujours en droit de rêver, non?!).

Mon absence est due, comme d’hab’, à mes études: Je suis en classe prépa, et bien que les nombreux clichés existants sur cette filière font tourner de l’œil plus d’un, je vais bien. Je suis juste en proie à une fatigue chronique, mais rien de bien méchant. A part ça, je pète la forme !

Je pensais rependre les rênes d’Univers Marvel and Co durant les vacances comme j’avais coutume de le faire, mais finalement, je le laisse en stand-by.
Dommage, parce que j’avais de grands projets : agrandir l’Artists’ Alley avec plein de beau monde, vous soumettre des Fanart/Pin-up Weekly qui n’auraient pas manquer de vous faire baver devant vos écrans, partager mes trouvailles pour aider les artistes en herbe et vous conter les joies et les effrois suscités par mes lectures (j’ai vomi en lisant le second deluxe d’Avengers vs X-Men).

twitter jijiM’enfin, bien que tous mes plans soient tombés à l’eau (la canicule n’y est pas pour rien, j’écris à la vitesse d’un escargot à cause de mes neurones ramollis), j’existe toujours sur l’internet 2.0.
En effet, petit marcassin (ou licorne au choix. Bien qu’en ce moment je voue un culte au tapir, mais passons), tu pourras toujours me retrouver et papoter avec moi sur Twitter où mes followers ont le malheur de suivre mes péripéties (tiens, ça fait plusieurs jours que j’ai l’oeil gonflé comme une patate si ça t’intéresse!). Mais, n’aie pas peur, je ne mords pas.

Eeeeeeeeeeet ! Je fais encore et toujours parti de la rédac’ d’Univers Marvel et Autres Comics (ou UMAC pour les intimes) qui a fait peau neuve cet été. Je ne vous cacherais pas ma joie de faire parti de ce blog qui a été l’un des premiers que j’ai découvert lorsque j’ai rejoint le microcosme que constituent les lecteurs de comics.
Si ça t’intéresse (et que tu me lis toujours), voici quelques articles que j’ai écris cette année. J’espère que ça te plaira, et n’hésite pas à me faire part de tes impressions en commentaire !

Ms. Marvel, tome 1 : Métamorphose.

miss marvel pichelliMiss Marvel est pour l’instant tout mignon tant au niveau de la storyline que des illustrations, mais il faut s’attendre à une affirmation de Kamala Khan au cours des prochains épisodes, tant dans sa nouvelle vocation de super-héros où elle devra se renforcer pour être à même de combattre de nombreux vilains, que dans sa sphère familiale et scolaire. Car on ne peut rester inchangé lorsqu’on sauve le monde (forcement notre égo émerge)

Agent Carter : Beware the English Woman !

agent carterJ’ai découvert l’agent Peggy Carter au détour de Captain America : The First Avenger en 2011. En toute sincérité, ce qui m’avait le plus plu chez le personnage, c’était son rouge à lèvre et ses ondulations. Et son coup de poing aussi. Faut avouer qu’en guise d’introduction du personnage, il en envoyait plein la vue ! Retour sur ce personnage emblématique du Marvelverse qui a su s’imposer auprès du public, tant, que le PDG Marvel a daigné lui accorder une série éponyme. C’est pour dire !

Uncanny X-Men, tome 1 : Révolution.

uncanny x menUncanny X-Men se démarque des dernières parutions X-Men en librairie (avec Wolverine and the X-Men) en délaissant un trop plein d’actions (comme durant Avengers vs X-Men) au profit d’une exploration des stratégies individuelles et des relations au sein de l’équipe de Cyclope . Le tandem Bendis/Bachalo produit des merveilles avec un scénario bien ficelé et critique face aux positions « extrémistes » de Cyclope, et soutenu par un graphisme dynamique, vivant et coloré. Un petit bijou pour les yeux, malheureusement trop court : ce premier tome ne contient que quatre épisodes contre cinq dans le TPB en VO. Rendez-vous fin août pour s’avoir ce qu’il advient de nos mutants hors la loi, avec de nouveaux artistes (Frazier Irving, Kris Anka) qui entrent dans la danse !

Wolverine and the X-Men : Bienvenue chez les X-Men !

panini wolverine and the x menWolverine and the X-Men crée un contraste avec les événements récents qui ont chamboulés l’univers mutant (quasi-disparition de l’espèce avec House of M, fortes répressions jusqu’à un exil forcé sur Utopia lors de Dark Reign, suivi d’une scission au sein des X-Men avec Schism) : d’abord grâce à un scénario qui tire profit d’un cadre scolaire où les élèves sont au centre de toutes les attentions, redonnant ainsi aux X-Men leur fraîcheur des premiers jours (qui m’avait rendue tant amoureuse de cet univers), mais également par un graphisme résolument coloré et dynamique.
C’est décidé : l’an prochain j’intègre l’institut Jean Grey, avec ou sans pouvoir (pour pouvoir faire les yeux doux à Gambit durant son cours d’éducation sexuelle eheh !)… je pourrais certainement obtenir un poste de concierge ou de femme de ménage à l’instar du Crapaud. Il n’y a pas de sot métier, après tout !

Des Comics et des Artistes : Portraits.

des comics et des artistes coverAu travers de l’histoire des auteurs qui, par leurs confidences, nous dévoilent leurs inspirations et leurs aspirations, c’est l’histoire des comics et de leur légitimité auprès de l’opinion qui en découlent. Véritable miroir de la société, les comics ont évolué avec les contraintes qu’a apportées chaque époque, stimulant de fait l’innovation et un renouvellement permanent des histoires.
Des Comics et des Artistes est indéniablement un bon bouquin, intéressant à bien des égards mais qui souffre tout de même de quelques faiblesses.

J’essaierai de publier au moins un article par mois sur UMAC au cours de l’année à venir, histoire d’échapper à la tentative de formatage et de bourrage de crâne de la prépa. Et (ré)animer ma page FB  aussi qui est dans un état comateux (et qui est quasiment à 1000 likes ! WHAO! Merci énormément pour le soutien même si je ne comprends pas pourquoi, vu que je n’ai rien publié depuis des lustres ! 😀 )… Alors attention les yeux, j’ai plein de pépites pour toi, mon chou !

Comment ça, tu ne me crois pas ?! I’m gonna blow your mind, te dis-je !

(Et si j’échoue à la tâche, Carol s’en chargera.)

(d'ailleurs, c'est fou ce qu'elle ressemble à Charlize Theron sur ce fanart... Me suis peut être trompé en choisissant Emily Blunt !)

(D’ailleurs, c’est fou ce qu’elle ressemble à Charlize Theron sur ce fanart… Me suis peut-être trompée en choisissant Emily Blunt pour le film Captain Marvel !)

Aussi, si tu cherches des blogs à visiter, voici ceux qui m’aident à rester informée de tout, tout le temps à l’instar de l’Oracle (ah? j’ai ouï dire que Babs avait renfiler son costume… problème de mise à jour, les cocos!) :

Comicsblog : Evidemment. C’est un peu Rome dans la blogosphère comics. On finit toujours pas y atterrir quel que soit le chemin emprunté.

DC Planet : Plus spécifique, il comble mes lacunes concernant la Distinguée Concurrence depuis sa création.

The Lesbian Geek Blog : Adorable si vous savez la caresser dans le sens du poil, elle n’a cessé de confirmer sa qualité de rédaction et sa singularité dans la blogsphère comics.

The Mighty Blog : Site découvert tardivement dans l’année. Intéressant avec plein de reviews en tout genre, surtout de la VO.

Comics pour noob : Blog bien sympathique qui couvre plusieurs domaine de la geekerie. Et puis, entre filles, on se soutient !

Bulles et onomatopées : En plus de proposer depuis longtemps des reviews de qualité, l’ami Xapur a rejoint l’équipe. Vous n’avez plus aucune raison de passer votre chemin !

Mégaverse : un agrégateur de sites sur les comics, c’est encore mieux pour se tenir informer 24/7 sur tout ce qui se trame dans le comicsverse !

Finalement, ton atterrissage sur mon blog en perdition n’aura été qu’une escale de courte durée.

Allez, des bisous !

(A bientôt)

(Je t’♥)

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Ultimate Universe #3- la review


Chose promise, chose due !

A quelques jours de la sortie du bimestriel Ultimate Universe #4, il est grand temps de revenir un poil en arrière pour rewiewer le numéro précédent paru chez Panini le 18 septembre et qui, malheureusement, aura fait bien du chemin avant d’arriver entre mes mains. Au sommaire de ce numéro : des muscles, des changements de style, des conclusions… eh oui, tout ça regroupé en une seule et unique revue, dans les épisodes 5 et 6 des séries de l’univers 1610, à savoir Ultimate Spider-man, Ultimate X-Men et Ultimate the Ultimates.

Ultimate Spider-man #5-6 : Rencontre en avant-première sur les toits de Brooklyn

De l’action, en voulez vous ? En voilà ! Brian Bendis, qui a préféré mettre le temps qu’il faut avant de lancer la machine, démarre ce 5° épisode sur les chapeaux de roues. Miles Morales se voit en effet confronté à Spider-woman lors d’une rencontre musclée,  puis à Nick Fury et ses Ultimates pour finalement faire ses preuves dans les pages qui suivent. Ce déroulement d’actions lui vaudront une place, bien que temporaire, au sein du SHIELD. Afin de lui donner son approbation quant au choix de son surnom, Nick Fury offre à Miles sa toute première combinaison moulante officielle et c’est ainsi que le « nouveau Spider-man » se lance dans les rues de Brooklyn ! De son côté, Sara Pichelli produit toujours des merveilles tandis que Chris Samnee, malgré son style très plaisant, crée une rupture visuelle assez nette dès l’épisode suivant. L’épisode en question n’est d’ailleurs pas des plus excitants : Miles fait ses débuts en tant que spider-man et la popularité le guette, au détour d’un bureau de journal et d’une prison au Mexique. 8/10

Ultimate X-Men #5-6 : Seul le mensonge peut protéger la vérité

« Mon titre favori », c’est une phrase que je répéterais encore et encore. Dans ces épisodes, Nick Spencer nous montre clairement qu’il sait où il nous mène et nous offre une conclusion des plus intéressantes. Jimmy et sa portion de mutants arrivent à destination pour stopper la folie du lieutenant Stryker et c’est seulement sur place qu’ils découvrent que ce dernier a un allié dans leur propre équipe. Flash-backs à l’appui, on assiste à de nombreuses révélations et (spoiler alert) c’en est fini du problème Stryker même si on risque de réentendre parler de lui très prochainement. Mais le véritable plus de ces épisodes, en plus du passé au service du récit, ce sont les répercussions qu’a la mini-série Hawkeye (assez indispensable finalement) sur les Ultimates X-Men. Côté graphique, Paco Medina ne déçoit bien qu’il soit aidé par Carlo Barberi au cours du 6° épisode, qui adopte un style très semblable mais en deçà de celui de son collègue. Mis à part çà, Ultimate X-Men est une série trop géniale et 2 mois d’attente, c’est beaucoup trop long. 8,5/10

Ultimate the Ultimates #5-6 : Un monde qui ne tourne pas rond

Hickman et moi, ça fait deux. Autant j’aime les histoires complexes avec des détails à droite à gauche, autant, lorsque c’est excessif, ça peut devenir lassant. Dans ces épisodes, les Ultimates sont dispersés un peu partout dans le monde pour régler leurs propres affaires. En résumé, ça donne : Le Faucon à la découverte de la cité de Red Richards, Tony Stark face à la Bourse, Captain America méditant dans le désert du Nouveau-Mexique, Thor en pleine déprime, Spider-woman sur le cas Morales (rencontre dans Ultimate Spider-man #5), Captain Britain en prise avec ses problèmes personnels, Nick Fury en pleine réflexion… Tant d’éléments qui font que ces épisodes seront oubliés aussitôt la revue fermée. A la fin de celle-ci, Christian Grasse annonce un changement majeur dans la série avec le crossover Divided We Fall, en espérant que le tout soit un peu plus captivant. Tout comme les autres titres Ultimate, Esad Ribic partage la vedette au dessin avec Brandon Peterson, sauf que là, le changement ne se voit quasiment pas (le +). 5/10

PS : J’aimerais également clarifier un point qui remonte à trèèès loin dans le passé. A l’occasion d’un de mes derniers comics strips, j’ai poussé une (mini-)gueulante contre Panini à cause du retard de ses revues mais je me suis retrouvé dans une situation similaire avec Urban. J’envoie donc mes plus plates excuses à l’éditeur italien, d’autant plus que, maintenant, les lecteurs sont rois dans leurs contrées (Spider-men sera édité en une seule fois, jugez plutôt !). Au final, j’ai appris il y a peu que le réseau de distribution connaissait des turbulences… fallait me le dire plutôt, j’aurais pas gaspiller autant d’encre !

Ultimate Universe HS #1- la review


Eh ben il en aura mis du temps ! Le premier HS du bimestriel Ultimate Universe a fini par entrer dans les rangs le 17 Août dernier au prix de 5,50€. Repoussé de plusieurs mois (initialement prévu pour juin 2012) pour on ne sait quelle raison, ce HS reprenant les épisodes US #1-4 de la mini série Ultimate Hawkeye permet de clarifier une des crises internationales auquelle le SHIELD était confronté dans Ultimate Universe #1 et qui a soudainement disparu dans le #2. Alors, indispensable ou au placard ?

Ultimate Hawkeye #1-4 : Éternels ou Déviants, choisis ton camp !

Tout d’abord, j’aimerais préciser que sous l’étiquette « saga complète » que Panini colle gentiment sur tous ses HS, la revue ne peut être pleinement comprise (et donc appréciée) si vous ne suivez pas les aventures phare de l’univers 1610 présentes tous les deux mois dans la revue Ultimate de Panini. En effet, même si le début du récit, commençant sur les chapeaux de roue, nous expose clairement la situation actuelle en Asie du Sud-Est, le dénouement n’est pas vraiment présent en fin de revue. Logique vu que cette mini-série aura de nombreuses répercussions dans l’avenir sur les titres Ultimates et X-Men, ce qui sous-entend qu’il vous faudra donc devenir un lecteur assidu du bimestriel.

Pour parler de l’intrigue, je l’ai trouvée intéressante. Même si je n’aime pas le style narratif de Jonathan Hickman (ce qui n’engage que moi) qui rend la lecture un peu confuse, le thème abordé vaut le détour et met en place la version parallèle de certaines créatures cosmiques. Cela dit, le scénariste étant le même que celui planchant sur les Ultimates, il est intéressant de voir toutes les connexions qu’il arrive à établir, d’une série à l’autre, rendant son récit plus complexe (cf le dénouement). Ainsi, Hickman aborde simultanément, une partie des origines de Hawkeye, l’explication de ses pouvoirs, son arrivée au sein du SHIELD, sa détermination. Au fur et à mesure des pages, on comprend que c’est un personnage avec un passé et que lui, s’intéresse au futur (faut avouer aussi qu’il est assez cool, mais il arrive pas à la cheville de Gambit, na !). Encaissant les défaites avec l’équipe l’accompagnant sur le terrain, Nick Fury comprend que c’est une mission spéciale qui doit être attribuée à des personnes spéciales. Et là, incoming la dream team composée d’Oeil de Faucon lui-même, des Ultimate X et de Hulk ! Je vais m’en arrêter là pour le scénario, juste : la fin aura son importance, très, très bientôt.

Concernant le graphisme , parce que c’est quand même la moitié du mérite d’une série (si ce n’est plus), le style de Rafa Sandoval colle bien au ton qu’emploie Hickman et est assez dynamique. Entre changements de plan et splash-pages, réalisme et beaucoup de muscles, notre oeil est beaucoup stimulé. A vrai dire, je trouve que Sandoval remplit sa part du contrat, rien ne sert de tourner en rond. Notez également en fin de revue, quelques pages de bonus où se trouvent les covers de la série ainsi que les crayonnés du dessinateur. Les mauvaises langues diront que Panini remplie les pages, moi, je salue l’initiative.

Pour conclure, Ultimate Universe HS #1 est loin d’être transcendent mais permet de passer un bon moment de lecture et d’en apprendre un peu plus sur un personnage phare des Ultimates. Aussi comme souligné plus haut, l’histoire ne se termine pas vraiment dans la revue et touchera certainement les titres Ultimates et X-Men. Je conseille. 7.5/10