C’est reparti pour un tour!


fantastic-beasts-where-find-them-postersComme toutes les générations qui étaient déjà nées lors du phénomène d’abord littéraire puis cinématographique qu’a été Harry Potter, j’ai grandi dans cet univers magique qui se fondait si bien dans notre réalité.
Combien d’enfants ont attendu cette fameuse lettre de Poudlard et qui, s’impatientant, croyaient dur comme fer qu’elle avait du se perdre ou pire quelle n’arrivera jamais parce que Voldemort ne voulait pas de « sang de bourbe » sous son règne…

Cette saga nous a bercé pendant tant d’années que lorsque le point final a été posé, ce fût une véritable hécatombe. Tout le monde souhaitait que JK Rowlings continue, si ce n’est la saga, du moins de creuser dans le passé de chaque famille de sorciers (Pitié qu’elle s’occupe ensuite des Maraudeurs!) mais l’attente fût longue et finalement beaucoup avait tiré un trait dessus se consolant à coup de marathons Harry Potter, telle une drogue.

fantastic-beasts-where-find-them-posters-2Mais voilà qu’un beau jour, on nous annonce que le fabuleux monde des sorciers allait revenir sur nos écrans, avec un casting à en baver (Eddie Redmayne, Ezra Miller et Colin Farrell, les gens!), causant la rechute de ses anciens adeptes!

Eh oui, à quelques jours de la sortie de Fantastic Beasts and Where to Find Them (Les Animaux Fantastiques en français) réalisé par David Yates, j’aborde enfin ce sujet qui m’a donné des frissons de bout en bout! Parce qu’on se le dise, je sens que cette trilogie, qui est devenue avant même la sortie du premier opus une pentalogie, va battre des records! Je crois n’avoir jamais été plus excitée par un film que par celui-ci, tellement, qu’à l’écoute de la musique du générique j’en ai eu les larmes aux yeux! Que demander de plus qu’un retour dans le passé dans l’univers des sorciers?!

En effet, Fantastic Beasts and Where to Find Them se situe en 1926 et retrace l’histoire de Norbert Dragonneau qui rentre à peine d’un périple à travers le monde où il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques. Il pense faire une courte halte à New York mais une série d’événements et de rencontres inattendues risquent de prolonger son séjour. C’est désormais le monde de la magie qui est menacé.

Et hop, la bande-annonce, pour patienter jusqu’à mercredi! 😉

Elles arrivent!


marvel-women-movieDécidément, Marvel a décidé de s’attaquer un problème de taille à savoir la sous-représentation des femmes dans son industrie. En effet, vous savez déjà que Marvel cherche activement une réalisatrice depuis déjà un petit moment pour le film Captain Marvel et il y a quelques jours, on a appris lors de la conférence « Transform Hollywood », visant à promouvoir la diversité dans l’industrie du cinéma et de la télévision, que la série Jessica Jones sera réalisée également exclusivement par des femmes (même si moite-moite ça aurait été plus « égal », m’enfin)!

A présent, Victoria Alonso, directrice de la production physique chez Marvel, lors d’un déjeuner sur les femmes dans les technologies, a affirmé que Marvel avait une réelle volonté de faire rentrer davantage de femmes dans ses rangs. Chose absolument géniale si cela est suivi par des actions, puisque cela pourrait avoir des repercussions dans l’ensemble de l’industrie des comics, connue pour être un cercle sexiste et fermé, provoquant de fait une course aux changements!

« L’inégalité des genres dure depuis trop longtemps. Avant, c’était presque tabou d’en parler…Ces dernières années, ce sujet est sorti de sa bulle et pour les femmes et certains hommes, ces inégalités ne sont plus acceptables. Un changement est nécessaire et heureusement, nous pouvons contribuer à rendre Hollywood plus égal pour les prochaines générations. Je ne veut pas être là seule femme dans la salle. Les salles devraient être remplies à parts égales d’hommes et de femmes. Si l’un ou l’une d’entre vous pouvez contribuer à l’ascension des femmes, nous en serons tous mieux lotis. »

Victoria Alonso

Cela dit, même si Marvel semble être sur la bonne voie pour inclure davantage de parité au sein de son organisation et dans sa production, il est plus que nécessaire qu’elle mette un terme au harcèlement que subissent certain(e)s artistes, la dernière en date étant Chealsea Cain, scénariste de Mockingbird, qui a eu le malheur de promouvoir sur Twitter un portrait plus réaliste et nuancé d’un personnage féminin. En attendant, cela a créé le buzz et le titre se retrouve en tête des ventes sur Amazon mais des mesures devraient être prises pour que la libre expression des artistes ne soit pas censurée!

Et aussi songer à mettre en avant un peu plus d’héroïnes sur grand et petit écrans… Parce que souvent, quand elles existent, elles sont reléguées au rang de figurantes (Qu’est ce que vous attendez pour donner un film à Black Widow?!) ou alors elles voient leur personnage (hum Bobby…) voire même carrément leur série supprimées (snif… Agent Carter), et ça, ça pue grave si vous voulez mon avis!women-of-marvel-2

Misfits : équipe de super badasses


bannière misfits.jpgPrésentée par une amie, véritable as en matière de séries TV, Misfits est jusqu’ici une des séries dont le souvenir me reste agréable malgré de nombreux défauts tout du long. L’univers singulier créé par Howard Overman avait fait sensation dès la diffusion de la saison 1 en 2010 en enchaînant nominations et taux d’audience record, à tel point que la Warner Bros et Schwartz’s Fake Empire ont racheté les droits de la série en 2011 pour faire un remake américain (argh…), actuellement en production.

stormPouvoir. Suite à un orage qui a frappé la ville, beaucoup d’individus et notamment les cinq adolescents condamnés à des travaux d’intérêt général dont nous suivons les péripéties, se retrouvent dotés de pouvoirs en lien avec leur histoire personnelle (Simon qui se sent invisible finit par le devenir, Aisha aime plaire et peut donc séduire les hommes seulement en les frôlant, Curtis espérant quant à lui remonter le temps pour éviter de se faire prendre pour possession de drogue, Seth ancien dealer de drogue, deale des pouvoirs). Malheureusement le parallèle entre le pouvoir des individus et leur passé respectif est moins mis en avant par la suite avec davantage de personnages qui font surface, limitant l’approfondissement des principaux.

L’orage a donc déclenché toute une panoplie de pouvoirs, plus insolites les uns que les autres. Il est clair que les scénaristes ont pris plaisir à les attribuer, certains étant franchement farfelus! Que dites vous d’un palmarès des pouvoirs (totalement subjectifs)?

  • Le meilleur : Voler, évidement!(possédé par Sam, épisode 2 saison 5)
  • Le pire : la lactokinésie dans l’épisode 6, saison 2. Si vous avez une intolérance aux produits laitiers, ne regardez jamais cet épisode. Sincèrement, vous allez gerber !
  • Le plus utile : pour être réaliste, le pouvoir de guérison (Daisy, épisode 6 saison 2),  quitte à se salir les mains (cf. Nathan qui lui demande de le guérir d’une IST)
  • Le plus inutile : se transformer en tortue.
  • Le plus WTF : enlever le pouvoir des autres en les baisant, qu’ils soient consciencieux ou non. Et ce, même dans les airs (cf le dernier épisode).
  • Le plus tragique : retourner les choses (y compris la peau, ce qui est assez glauque) ou s’attirer des accidents (mais bon, vu ma chance en temps normal, vaut mieux que je passe mon chemin).

misfits 2Meurtre. Les délinquants de la saison 1 commettent le meurtre originel et ouvrent de fait la voie à une succession d’autres. En effet, leur éducateur spécialisé souffrant de pulsions nerveuses devient, suite à l’orage, incontrôlable. Les cinq délinquants n’ont donc d’autres choix que de le tuer pour éviter de finir comme leur sixième compère qui aura décidément eu une très brève gloire à l’écran. Et cela se répétera sur les quatre autres éduc’ spé qui se chargeront d’eux (le 2nd meurt suite à une dissension avec Simon, le 3ème se fait poignarder involontairement par Kelly dans un état comateux, le 4ème fera une apparition encore plus courte que le délinquant n°6 en se faisant mordre par une meute de pom pom girls zombies). Seul le cinquième survit (Alléluia !). C’est vraiment ce qui m’a le plus marquer dans Misfits : la banalisation du meurtre. Tuer devient un acte anodin et c’est la répétition de ces scènes qui rendent en grande partie la série comique car totalement irréaliste: les délinquants ne s’étonnent même plus de  leurs actes (dans le dernier épisode notamment), et s’installe rapidement une routine. Plus de stupeurs ni de causettes après un meurtre, on va chercher les pelles, on creuse, on ensevelit le corps et puis s’en va. Le seul souci qui se profile à l’horizon est que le bois environnant voit sa place libre se réduire drastiquement, ce qui n’est pas de bonne augure pour l’enterrement des futurs victimes (faudrait peut-être penser à incinérer les corps à ce moment là…).

misfits 3Casting. Je ne connaissais aucun acteur en débutant la série, mais j’ai ouï dire que Iwan Rehon (Simon) était un habitué de Games of Thrones (que je n’ai pas vue, ne me tapez pas sur les doigts !) et que Robert Michael Sheehan (Nathan) y avait également fait une brève apparition.
Outre cela, j’ai trouvé que les rôles avaient vraiment été bien distribués, chaque visage reflétant d’emblée la personnalité du personnage (un grand big up pour pour Lauren Socha qui interprète Kelly Bailey!).
J’ai été cependant relativement déçue par le fait que l’acteur Robert Michael Sheehan, incarnant Nathan à l’écran, ait disparu au détour de la saison 3 pour être finalement rapidement remplacé par un connard du même acabit, Rudy (Joseph Gilgun).

Personnages. Souvent vulgaires, certaines scènes mettent mal à l’aise et on prie pour que notre route ne croise jamais la leur (ne serait-ce que pour favoriser nos chances de survie). Loin d’être intrinsèquement mauvais, les personnages ont cependant tous un penchant autodestructeur et anarchique, forçant leur solitude. Heureusement qu’au fil des épisodes, ils deviennent un peu plus matures et attachants(si si, un tout petit peu vous dis-je!).

Mais je crois que le plus comique dans cette affaire, c’est qu’ils puissent s’imaginer former une équipe de super-héros alors qu’ils ont sur la conscience plus de sang que la majorité des criminels. M’enfin, on peut toujours se recycler… La Suicide Squad l’a bien prouvé.super.jpg

En bref. C’est une série que j’ai littéralement dévorée (5 saisons en 2 semaines durant les cours, voyez un peu ça !). Pour résumer Misfits en une seule phrase, ça donne ça : une excellente première saison qui démarre sur les chapeaux de roues et puis ensuite y’a tout le reste… Les saisons se dégradant petit à petit et chacune peinant à relever le niveau de la précédente. Mais il y a des plaisirs coupables et Misfits en fait partie. Et quand bien même ça devient vite longuet, répétitif et lourd, l’intrigue vaut le détour!

[Diffusée de 2009 à 2013 en VO, Misfits comporte en tout cinq saisons, 37 épisodes au total, d’environ 45 minutes chacun.]

Faites place nette, Carol débarque!


captain marvel.jpgLes personnes qui me suivent savent à quel point j’aime chacune des versions des Ms Marvel et plus encore l’originelle, Carol Danvers. Elle a été mon premier amour dans les comics. Forte, charismatique, caractère bien trempé, indépendante, féministe et maman d’un chat, Chewie (qui n’en est pas vraiment un en fait. Merci Rocket Raccoon d’avoir fait sortir le Flerken qui était en lui!), elle avait forcément toutes les qualités pour plaire. Plus tard, en endossant le costume de Captain Marvel, elle a confirmé une fois de plus la place centrale qu’elle occupe dans le Marvelverse.

captain marvel 1.jpegAujourd’hui, Carol continue son bout de chemin en étant la première héroïne à avoir droit à son film éponyme dans le MCU . Lourde responsabilité que voilà car le nombre d’entrées que récoltera Captain Marvel determinera le futur des adaptations de super-héroïnes sur grand écran (tiens! Pourquoi pas un all women casting en recréant l’équipe A-Force au ciné?), ces dernières devant toujours prouver quelles sont dignes d’être traitées comme leurs homologues masculins (dont les films sont loin d’être des perles, just sayin’)…

brie larson captainDepuis l’annonce de la préparation d’un film sur Captain Marvel, les spéculations sont allées de bon train. Au final, c’est Brie Larson, oscarisée cette année pour sa prestation dans Room et ayant déjà côtoyé le monde des comic books avec le film Scott Pilgrim vs The World de Edgar Wright, qui est l’heureuse élue et fera ses preuves dans Guardians of the Galaxy vol.2 avant de voler de ses propres ailes dans Captain Marvel en mars 2019! Je ne m’avancerais pas sur le choix de l’actrice (parait qu’il y en a qui saute  comme des puces tellement ils sont excités!) puisque côté DCU par exemple, Gal Gadot s’était attirée les foudres des lecteurs de comics pour incarner Wonder Woman et, tout compte fait, elle est celle qui a sauvé la dernière demi-heure de Batman v Superman et sa future prestation dans Wonder Woman en fait déjà frémir plus d’un (même s’il semblerait que ce soit une daube en fait)! Concernant la réalisation, bien qu’aucun metteur n’ait encore été désigné, Marvel à fait savoir sa volonté de confier ce projet à une femme afin que Carol ne subisse pas de mauvais traitements, ce qui constituerait une avancée majeure dans le MCU!

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Au scénario, on retrouve Nicole Perlman qui avait déjà co-scénarisé Guardian of the Galaxy. Rien d’officiel n’a été communiqué sur les péripéties de Carol mais pour l’heure, on sait déjà que ses origines seront chamboulées. En effet, la scénariste à confié que le personnage de Carol Danvers et l’obtention de ses pouvoirs sont trop proches de ceux de Green Lantern qui ont déjà été portés à l’écran par Martin Campbell. Pour rappel, tous deux faisaient partis de l’US Air Force et deviennent des héros cosmiques après que leur ADN ait été altéré par un alien. Il y a donc ici une volonté de se différencier du DCU et de proposer aux lecteurs un personnage singulier pour éviter l’impression de déjà-vu… Espérons qu’ils ne créent pas là une Carol toute différente que celle qui nous est chère!

« Je ne pense pas avoir travaillé sur un projet aussi conscient de l’impact qu’il peut avoir et de son importance. C’est un personnage fantastique et Kelly Sue DeConnick a un fait un excellent travail avec son run sur la série. Mais voilà le truc, si on fait une adaptation pure, son origine est trop similaire à celle de Green Lantern. Et évidemment ce n’est pas ce qu’on veut. Il y a beaucoup de travail de réinvention à effectuer car elle a sa propre personnalité et elle est exceptionnelle. On doit prendre en compte ce qui se passe dans les autres films du MCU et nous assurer que son histoire est unique, fun et qu’elle s’intègre dans ce que nous avons vu jusqu’ici. »

The Wolverine entre en piste


Quoi de mieux au début d’un tournage que de profiter de la musculature d’un acteur ? The Wolverine, le film qui fait suite au carnage qu’a été Wolverine Origins, nous parvient d’Australie avec quelques photos. Le moins qu’on puisse dire c’est que Hugh Jackman est paré pour son rôle même si  je continue sérieusement à penser que l’acteur est bien trop grand pour incarner le nabot griffu.

Mon numéro est le 06 52 36 84 15, so call me maybe.

Plus sérieusement, le décor est planté et devrait faire office de camp militaire japonais. Je place beaucoup de mes espoirs sur ce film, il FAUT qu’il soit mieux que le précédent (comment ça, on ne peut pas faire pire ?!) et rehausse ce personnage iconique du Marvelverse au cinéma.

Man of Steel : Super teaser pour un super film


Alors que tout le monde s’est empressé de relayer la première bande-annonce officielle du Superman : Man of Steel de Snyder, voilà qu’une fuite du trailer diffusé à la SDCC est arrivée sur la toile. Déjà que la première vidéo avait réussi à me couvrir de frissons alors qu’il n’y avait que très peu d’action (pas du tout en fait), celle-ci a le mérite de m’avoir fait le même effet que la comm’ de Batman TDKR. Même si je ne suis pas une adepte de Superman et de son univers dont je ne connais finalement que très peu de choses, je base tous mes espoirs sur ce film, sur Zack Snyder et Chris Nolan, sur le physique le jeu d’acteur d’Henry Cavill et sur la formidable Amy Adams pour me créer un souvenir mémorable de ce personnage iconique du DCu.  Maintenant reste à savoir pourquoi la Warner Bros ne nous a pas diffusé cette bande-annonce plutôt que l’autre… Mystère, mystère…