KIRBY & ME


kirby-and-meAujourd’hui on va parler d’une campagne Ulule dont j’ai ÉNORMÉMENT entendu parler mais faute de temps, je ne pouvais pas vous la partager. Il s’agit de la campagne Kirby&Me, lancée par Mickaël Géreaume et Alain Delaplace, pour rendre hommage à Jack Kirby, le Roi des Comics ni plus ni moins! Il est un de ses créateurs, devenu une référence dans son domaine d’expertise par la singularité de son style, à qui l’on doit de nombreux personnages comme Captain America, les X-Men ou encore les Fantastic Four.

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Bon, la campagne a déjà connu un soutien monstre (113% financé et ça continue!) mais il ne tient qu’à vous d’y participer également pour vous faire plaisir avec des contreparties de folie (un exemplaire du bouquin signé par les auteurs dans tous les cas, moi je dis que ça le fait!).

Kirby&Me c’est un ouvrage de plus de 300 pages entre les mains de plus de 150 artistes qui souhaitent honorer le travail du King qui fêterait ses  100 ans en août 2017. En somme, Kirby&Me, c’est bilingue et hétéroclite, tant concernant les styles (*) que les supports utilisés (interviews, mini comics, etc). C’est également une initiative pour soutenir une bonne cause (les bénéfices seront reversés à la Hero Initiative qui vient en aide aux artistes de comics qui vivent souvent de façon précaire) ET vous n’avez plus que 8 jours pour espérer l’avoir entre vos mains!

Alors, à vos clics! Commandez ! 

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(*) Un petit aperçu des honnêtes gens qui ont contribué à Kirby&Me? Ca en fait du monde !

2D, Pierre Alary, Alexis Bacci Leveillé, Derf Backderf, Steve Baker, Thierry Bedouet, Beuh, Franck Biancarelli, Bicargo, Señorita Bicho, Josselin Billard, Jon Bogdanove, Roland Boschi, Russ Braun, Jerome Bretzner, Dan Brereton, Philippe Briones, Luc Brunschwig, Stéphane De Caneva, Hugo Canuto, Roberto Cardinale, Marc Caro, Caza, Cécil, Darick Chamberlin, Marco Checchetto, Vicente Cifuentes, Patricio Clarey, Tomm Coker, Giorgio Comolo, Philippe Cordier, Czek, Sergio Davila, Jean Depelley, Mike Deodato Jr, Tony Dennison, Jean-Pierre Dionnet, Kyko Duarte, Aurélien Ducoudray, Patrick Dumas, François Duprat, Davidé Fabbri, Ivan Fernandez Silva, Frank Fosco, Mathias Fourrier, Mr Garcin, Rafa Garres, Barry Ira Geller, Gess, Romain Gondy, John Gonzales, Griffon, Fred Grivaud, RM Guéra, Guile, Guillomcool, Boris Guilloteau, Alan Heller, Chris Hénin, Eric Hérenguel, Dylan Horrocks, Mike Huddleston, Julien Hugonnard-Bert, Klaus Janson, Juapi, Nicolas Kéramidas, Antonio Lapone, Jonathan Lau, Paolo Leandri, Laurent Lefeuvre, Jeff Lemire, Etienne Le Roux, Greg Lofé, Lorenzzo, LRNZ, Flavio Luiz, Tom Lyle, Chris Malgrain, Patrick Marcel, Enrico Marini, Marti, Freddy Martin, Alvaro Martinez, Pat Masioni, Rodolphe Massé, Mauricet, Brendan McCarthy, John McCrea, Adam McGovern, David Messina, Paskal Millet, Jean-Yves Mitton, Boris Mirroir, Guillermo Mogorron, Thierry Mornet, Motte, Cyrille Munaro, Frédéric Mur, Alex Nikolavitch, Art No, Julien Noirel, Nagy Norbert, Rafael Ortiz, Stéphane Perger, Alberto Ponticelli, Juanan Ramirez, Mike Ratera, Reed Man, Paul Renaud, Juan Jose Ryp, Radja Sauperamaniane, Valerio Schiti, Arlen Schumer, Diana Schutz, Laurent Sieurac, Emanuel Simeoni, Crystal Skillman, Joe Skull, Robert Solanovic, Scorpio Steele, Matej Stic, Fran Strukan, Goran Sudzuka, Dalibor Talajic, Ciro Tota, Ronan Toulhoat, Emilio Van Der Zuiden, Eric Van Elslande, Fred Van Lente, Olivier Weinberg, Nikola Witko, Laurent Zimny… et plein d’autres arrivent !kirby and me.png

X-Force t.1&2 – la review


x factor 2Depuis toujours, il y a deux versions des X-Men que j’adore : ceux candides et joyeux des origines, dû à ma nostalgie pour la série animée X-Men : Evolution et ceux plus sombres, pragmatiques et un poil psychotiques que j’ai pu côtoyer durant le crossover Dark Reign. Mais en grandissant, les goûts évoluent et s’affirment, et l’ennui naît en moi lorsque je lis des comics où les personnages principaux, certes attachants, sont dépeints comme naïfs et utopistes dans le seul but de nourrir notre soif d’ordre et de manichéisme. Or, le monde est complexe, c’est un fait. Tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil. Les gentils ne gagnent pas toujours et les gentils ne sont décidément pas si gentils que ça.
Et c’est en retranscrivant cette complexité que les comics deviennent tout simplement passionnants. Ce qualificatif sied à la perfection à Uncanny X-Force qui est, sans conteste, ma meilleure lecture de l’année!

D’abord, une rétrospective s’impose puisque Panini, toujours fidèle à lui-même, a tendance à foudre en l’air une timeline censée être un minimum linéaire par une planification de ses parutions bordélique. En effet, les deluxes La Solution Apocalypse et La Saga de l’Ange Noir sont parus entre 2010 et 2012 en VO, soit avant Avengers vs X-Men qui lui, paradoxalement, a été publié par Panini en 2013 . Ça fait un bail, hein?! Souvenez-vous de ma review de Wolverine & the X-Men : Bienvenue chez les X-Men sur UMAC où je me questionnais sur ce qui était arrivé à Angel et qui diable était ce Génésis?! Par souci de cohérence et de compréhension (et parce que je vous suis toute dévouée), je m’étais spoilée la fin de la Saga de l’Ange Noir… Du coup, connaissant déjà la fin de toute cette épopée, cette lecture avait surtout pour but d’apporter de la lumière sur des zones d’ombre qui avaient un peu amoindri le  plaisir de mes précédentes lectures.
Mais bon, on ne peut pas trop en vouloir à Panini. Primo, parce qu’on n’a pas vraiment le choix si l’on veut lire des comics estampillés Marvel. Et deuxio parce qu’au final, on a eu droit à deux deluxe bien garnis de qualité.

xforce 4Dès le premier épisode Le premier jour du reste de ta vie, Remender donne le ton : le récit sera centré sur Apocalypse, et, par conséquence, Angel y jouera un rôle crucial ayant été, par le passé, un de ses larbins, un Cavalier de la Mort. De fait, il réunit dans la X-Cave son équipe de mercenaires constituée de Woverine, Psylocke, Fantomex et Deadpool, afin de s’occuper de la sale besogne pour que personne d’autre n’ait jamais à le faire, et ce, quitte à commettre l’impardonnable… En effet, la X-Force est bien décidée à en finir avec Apocalypse et à s’assurer qu’aucune nouvelle ascendance de son règne ne soit possible. Mais après avoir mis sur la touche ses derniers Cavaliers, les mercenaires se découvrent un cœur tendre face à un Apocalypse mini format. Moment de faiblesse pour tout le monde jusqu’à ce que Fantomex y mette fin en appuyant sur la gâchette sous la stupeur générale. Son geste aura des conséquences alors insoupçonnés puisque cela conduira à faire de Warren le nouvel hôte d’Apocalypse, en conclusion de quoi on retrouve un Angel amnésique et presque biblique après avoir été transpercé par l’épée psionique de sa chère et tendre.
Entre temps, la fine équipe tente de sauver Utopia dont l’existence est menacée par les Reavers et d’arracher le Monde d’où provient Fantomex des mains de soldats Deathlocks… Rien que ça!uncanny_x_force_11_cover_by_diablo2003-d3gkp3y.jpgMais l’intérêt de cette série réside notamment dans des intrigues croisées faisant référence à des récits antérieurs, voire même à d’autres dimensions puisque nos mercenaires ont été contraints de faire alliance avec des mutants de l’Ère d’Apocalypse pour sauver leur compère. De plus, j’ai particulièrement aimé le développement de la relation qu’entretiennent Angel et Psylocke, cette dernière tentant d’extirper Warren des griffes d’Archangel par un travail télépathique faisant remonter à la surface de nombreux souvenirs, nous dépeignant un personnage complexe et déchiré, suscitant l’émoi du lecteur face à un destin volé…
Mais plus que tout, Uncanny X-Force apporte son lot de réponses sur ce qui est advenu à Angel, sur l’identité de Génésis, clone à l’image d’Apocalypse, et sur le mystérieux retour de Diablo sur la Terre 616, venu tout droit de l’Ère d’Apocalypse pour traquer ses copains ayant prêté allégeance à Apocalypse.

En bref. Uncanny X-Force constitue un véritable whole package avec un scénario bien ficelé, diablement efficace et totalement salvateur pour les amoureux de l’univers mutant et des graphismes contrastés et réalistes signés par des artistes de génie (Mark Brooks, Jerome Opena, Esad Ribic)

PS : La « future » (tout est relatif) X-Force par Phil Noto. C’est cadeau !xforce phil noto.jpg

Sauver les apparences, coûte que coûte 


snot-girlAlors que l’on a assisté durant tout l’été à des débats houleux sur comment une femme est CENSÉE se vêtir pour accéder à la plage, on se rend compte, encore et toujours, que cette dernière n’a décidément pas grand chose à redire sur la façon dont elle VEUT se vêtir.

Snotgirl-1-CoverLa pression sociale qui pèse sur les femmes a évolué, c’est indéniable, mais il n’empêche qu’elle est toujours présente. La manière dont la femme doit sculpter son corps recourant trop souvent malheureusement à la chirurgie esthétique ou au maquillage à outrance (vous connaissiez le coutouring du corps?), s’alimenter, s’habiller, sourire, parler, s’afficher sur le net, etc. est dictée explicitement ou implicitement par différentes instances sociales, et notamment par le monde de la mode qui exerce une influence pesante par ses fameux dikats, formatant la pensée féminine (et de la société) sur un certain idéal de la femme. Et, à défaut d’être la femme « parfaite » en son for intérieur, il faut au moins sauver les apparences, à tout prix!

snotgirl1C’est un peu de cela, en somme, dont parle le comic Snotgirl (la « fille morve » littéralement, c’est tout à fait gracieux) scénarisé par Bryan Lee O’Malley (Scott Pilgrim, Seconds) et dessiné par Leslie Hung, lancé en juillet 2016 chez Image Comics.

L’histoire se focalise autour d’une jeune blogueuse beauté populaire, Lottie Person, qui vit par et pour son physique. Mais, au-delà des apparences et de sa vie parfaite sur les réseaux sociaux, son quotidien n’est pas si idyllique que ça. En effet, elle n’a pas de véritables amis, elle est allergique à à peu près tout et a de la morve qui lui coule du nez … Pas super glamour tout ça! Mais ce n’est pas la grossièreté qui est recherchée puisque Brian Lee O’Malley utilise ses allergies davantage comme la métaphore de l’insécurité que Lottie tente de cacher mais qui refait surface à son insu.

Perso, j’ai suivi les previews et les reviews des premiers épisodes et je me réserve à présent la surprise de découvrir l’intégralité du comic en TPB (j’aime pas du tout le format fascicule, c’est pas faute d’avoir essayé). Pour l’heure, ce qui m’a plu, c’est notamment l’intrigue qui a l’air fun et déjantée, assez inédite et totalement moderne en se concentrant sur l’ampleur du phénomène actuel des blogs et chaines YouTube beauté/mode et non sur le mannequinat traditionnel, ainsi que le style très dynamique et haut en couleurs de Leslie Hung.

Un titre prometteur donc,  dont les épisodes 1 à 5 en VO seront publiés en format TPB le 31 janvier 2017.

snotgirl

Le procès de Jean Grey – la review


proces jean grey.jpgJe suis à la ramasse, oui, je le sais!
J’ai cette mauvaise habitude d’entasser mes comics et de les laisser prendre la poussière jusqu’à ce que je décide de m’en faire une cure! Voilà pourquoi je m’attaque, aujourd’hui seulement, à la review du crossover All New X-Men/Gardiens de la Galaxie avec le procès de Jean Grey paru en décembre 2015 chez Panini Comics.

L’an dernier (déjà…) je vous avez fait part de mon avis bien senti sur le premier tome de la série Uncanny X-Men de Bendis et, entre temps, j’ai continué parallèlement sa lecture et celle de All New X-Men de mon coté. Force est de constater que mon impression sur la série est assez mitigée en se résumant en un imbroglio de fascination face aux intrigues et aux graphismes de qualité et de déception face à un potentiel sous-exploité se concentrant un peu trop à mon goût sur l’émoi général des X-Men envers une Jean Grey manipulatrice qui en devient détestable. Dans le tome 3 de Uncanny X-Men, nos jeunes mutants avaient soudainement disparu de la surface de la Terre et ce crossover s’inscrit dans la suite logique des événements passés.

jean-grey-trialD’abord, l’idée de mettre la jeune Jean  sur le banc des accusés pour répondre de ses crimes futurs est tout bonnement géniale ! Cela permet en outre de faire entrer sur le devant de la scène une panoplie de personnages qui, contrairement aux X-Men, refusent qu’un Phénix en puissance se promène dans la galaxie en toute impunité alors que son destin funeste est voué à se répéter, causant la désolation de plusieurs galaxies. Ainsi l’on voit apparaître au fil des pages les Gardiens de la Galaxie, les Starjammers, Spartax,etc… tant de personnages et de confrontations qui rendent cette lecture moins ennuyeuse que les précédents tomes de All New X-Men où les mutants étaient reclus dans une bulle communautariste. On a ainsi droit à des dialogues tantôt sérieux, tantôt joviaux, notamment entre le jeune Iceberg et les Gardiens de la Galaxie qui en feront sourire plus d’un!

jean-grey-trial-2Mais plus que tout, on sort de la rengaine que nous sortait Bendis depuis le début de son run qui donnait un relent de plat réchauffé. En caricaturant, ça donnait ça :

  • Tout le monde n’a d’yeux que pour Jean.
  • Jean est en colère. Énormément. Contre elle et contre le monde. Mais elle gère (et se croit tout permis).
  • Doit-on réexpédier les X-Men des origines dans leur ligne temporelle, bordel de merde?!

jean-grey-trial-3Mais là, on assiste à des changements notables : les choses bougent enfin (/!\ spoiler comme par exemple le jeune Scott qui rejoint son père dans l’espace), faisant que ce crossover constitue une véritable pierre angulaire dans l’ensemble du Marvelverse. En effet, comme l’a dit à juste titre Jean Grey : « Les X-Men écrivent une autre histoire. Inédite ». Mais peut-on réellement changer l’Histoire ou est-elle vouée à se répéter irrémédiablement telle une machine infernale? L’on peut également se demander jusqu’où cette excursion dans le futur dura, chaque seconde passée dans le présent perturbant le continnum temporel (étrange d’ailleurs que les changements ne soient toujours pas palpables, les multiples rebondissements que nous avons suivis jusqu’ici auraient du remodeler la réalité simultanément), et si Bendis ne joue pas avec le feu à force de sensationnalisme risquant, à terme, une déception de son lectorat (si ce n’est déjà fait…).

Côté graphisme, on a droit à une succession de planches et de covers de toute beauté, à couper le souffle! L’alternance entre Sara Pichelli et Stuart Immonen est propice à une régularité des dessins au fil des pages par leur proximité stylistique bluffante et presque troublante, ce qui place ce titre dans la continuité des séries X dont la popularité est due en grande partie à la renommée de ses dessinateurs. Pourvu que ça dure!

En bref. Moi qui songeais arrêter All New X-Men en pensant que Bendis s’était perdu dans les méandres de sa créativité, j’ai été contrainte de revoir ma décision et mon jugement sur le travail du scénariste. Alors que les précédents tomes devenaient un peu longuets avec des conclusions décevantes malgré des plots danstesques et des retournements de situation intéressants mais jamais entièrement approfondis, Le procès de Jean Grey rehausse le niveau avec un scénario mené d’une main de fer sans digression aucune.jean-grey-trial-panorama

The True Amazon


Il semblerait que revisiter les origines de nos héros soit tendance chez DC Comics puisqu’en ce moment, c’est la belle Amazone (tiens, c’est un peu tautologique ça) de Themyscira qui est sous les feux des projecteurs ! En effet, après Earth One de Grant Morrison et Yannick PaquetteYear One de Greg Rucka et Nicola Scott et The Legend of Wonder Woman  de Renae de Liz, c’est Jill Thompson qui s’y colle avec un graphic novel Wonder Woman : The True Amazon, entièrement réalisé par ses soins! A ce rythme là, ça va être de plus en plus compliqué de trouver des excuses pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Wonder Woman!

Jill Thompson, multi-lauréate de prix Eisner, confie dans un entretien qu’elle a grandi au côté de Lydia Carter mais qu’elle n’a jamais vraiment accroché avec les comics relatant les péripéties de Diana Prince pour une raison simple : Wonder Woman est souvent décrite comme étant PARFAITE, ce qui limite l’identification du lecteur au personnage. De fait, elle souhaite réinscrire Wonder Woman dans la droite lignée de la mythologie grecque où, à la fin, la fatalité est souvent au rendez-vous. Un peu de cartharsis ne fait de mal à personne, mais espérons tout de même que Jill Thompson ne réserve pas à Diana le même traitement que celui que subissaient les protagonistes de ces épopées (d’autant plus qu’elle a affirmé vouloir mixer cela à des contes de « fées », et Dieu sait que seul Disney est parvenu à les rendre féeriques)!

Assez de blabla, voici le synopsis de Wonder Woman : The True Amazon qui, au passage, est sorti HIER!

ww-true-amazonWONDER WOMAN: THE TRUE AMAZON est un graphic novel de Jill Thompson qui revisite les jeunes années de la princesse amazone Diana, qui en grandissant devient Wonder Woman. Ce graphic novel, entièrement peint raconté façon Thompson, est différent de tous les récits que vous auriez pu lire sur Wonder Woman.

Alors que la jeune Diana attire l’attention de toute une nation, elle grandit en étant gâtée. Mais une série de tragiques événements se prépare, et Diana devra apprendre à murir, à prendre des responsabilités et à accueillir sa destinée.

Imprégné de la mythologie originelle de ce personnage iconique, WONDER WOMAN : THE TRUE AMAZON est voué à attirer un large panel de lecteurs. C’est une interprétation fraîche et originale de la plus célèbre et iconique super-héroïne de tous les temps et l’aboutissement d’un projet qui tenait à coeur à l’un des créateurs de comics les plus acclamés de notre temps!

Ultimate Universe #3- la review


Chose promise, chose due !

A quelques jours de la sortie du bimestriel Ultimate Universe #4, il est grand temps de revenir un poil en arrière pour rewiewer le numéro précédent paru chez Panini le 18 septembre et qui, malheureusement, aura fait bien du chemin avant d’arriver entre mes mains. Au sommaire de ce numéro : des muscles, des changements de style, des conclusions… eh oui, tout ça regroupé en une seule et unique revue, dans les épisodes 5 et 6 des séries de l’univers 1610, à savoir Ultimate Spider-man, Ultimate X-Men et Ultimate the Ultimates.

Ultimate Spider-man #5-6 : Rencontre en avant-première sur les toits de Brooklyn

De l’action, en voulez vous ? En voilà ! Brian Bendis, qui a préféré mettre le temps qu’il faut avant de lancer la machine, démarre ce 5° épisode sur les chapeaux de roues. Miles Morales se voit en effet confronté à Spider-woman lors d’une rencontre musclée,  puis à Nick Fury et ses Ultimates pour finalement faire ses preuves dans les pages qui suivent. Ce déroulement d’actions lui vaudront une place, bien que temporaire, au sein du SHIELD. Afin de lui donner son approbation quant au choix de son surnom, Nick Fury offre à Miles sa toute première combinaison moulante officielle et c’est ainsi que le « nouveau Spider-man » se lance dans les rues de Brooklyn ! De son côté, Sara Pichelli produit toujours des merveilles tandis que Chris Samnee, malgré son style très plaisant, crée une rupture visuelle assez nette dès l’épisode suivant. L’épisode en question n’est d’ailleurs pas des plus excitants : Miles fait ses débuts en tant que spider-man et la popularité le guette, au détour d’un bureau de journal et d’une prison au Mexique. 8/10

Ultimate X-Men #5-6 : Seul le mensonge peut protéger la vérité

« Mon titre favori », c’est une phrase que je répéterais encore et encore. Dans ces épisodes, Nick Spencer nous montre clairement qu’il sait où il nous mène et nous offre une conclusion des plus intéressantes. Jimmy et sa portion de mutants arrivent à destination pour stopper la folie du lieutenant Stryker et c’est seulement sur place qu’ils découvrent que ce dernier a un allié dans leur propre équipe. Flash-backs à l’appui, on assiste à de nombreuses révélations et (spoiler alert) c’en est fini du problème Stryker même si on risque de réentendre parler de lui très prochainement. Mais le véritable plus de ces épisodes, en plus du passé au service du récit, ce sont les répercussions qu’a la mini-série Hawkeye (assez indispensable finalement) sur les Ultimates X-Men. Côté graphique, Paco Medina ne déçoit bien qu’il soit aidé par Carlo Barberi au cours du 6° épisode, qui adopte un style très semblable mais en deçà de celui de son collègue. Mis à part çà, Ultimate X-Men est une série trop géniale et 2 mois d’attente, c’est beaucoup trop long. 8,5/10

Ultimate the Ultimates #5-6 : Un monde qui ne tourne pas rond

Hickman et moi, ça fait deux. Autant j’aime les histoires complexes avec des détails à droite à gauche, autant, lorsque c’est excessif, ça peut devenir lassant. Dans ces épisodes, les Ultimates sont dispersés un peu partout dans le monde pour régler leurs propres affaires. En résumé, ça donne : Le Faucon à la découverte de la cité de Red Richards, Tony Stark face à la Bourse, Captain America méditant dans le désert du Nouveau-Mexique, Thor en pleine déprime, Spider-woman sur le cas Morales (rencontre dans Ultimate Spider-man #5), Captain Britain en prise avec ses problèmes personnels, Nick Fury en pleine réflexion… Tant d’éléments qui font que ces épisodes seront oubliés aussitôt la revue fermée. A la fin de celle-ci, Christian Grasse annonce un changement majeur dans la série avec le crossover Divided We Fall, en espérant que le tout soit un peu plus captivant. Tout comme les autres titres Ultimate, Esad Ribic partage la vedette au dessin avec Brandon Peterson, sauf que là, le changement ne se voit quasiment pas (le +). 5/10

PS : J’aimerais également clarifier un point qui remonte à trèèès loin dans le passé. A l’occasion d’un de mes derniers comics strips, j’ai poussé une (mini-)gueulante contre Panini à cause du retard de ses revues mais je me suis retrouvé dans une situation similaire avec Urban. J’envoie donc mes plus plates excuses à l’éditeur italien, d’autant plus que, maintenant, les lecteurs sont rois dans leurs contrées (Spider-men sera édité en une seule fois, jugez plutôt !). Au final, j’ai appris il y a peu que le réseau de distribution connaissait des turbulences… fallait me le dire plutôt, j’aurais pas gaspiller autant d’encre !